Un petit tour en montagne ⛰️

Je reviens d’un voyage très ressourçant avec ma sœur adorée 💖
Nous étions en Albanie et c’était magnifique : une mer transparente, une nature encore sauvage, luxuriante, des fleurs de toutes les couleurs… et par endroits un relief assez escarpé ⛰️

Je dois l’admettre : j’aime marcher, me promener, mais je randonne assez peu… et ça s’est clairement vu, ressenti et entendu 😅

Le sentier escarpé

Voici un petit aperçu de mon discours intérieur (et parfois extérieur) alors que nous marchions au milieu de paysages enchanteurs (et pentus, donc) : 


🥵
“Il fait beaucoup trop chaud” 

🥲 “Je ne sens plus mes jambes (sans parler de mes pieds)”

😱 “Han… han… je crois que j’ai laissé mes poumons 2 tournants plus bas “

😫 “Je ne vais jamais y arriver”

Cette longue plainte vous semble familière ?

Bien sûr, on aimerait parfois que le “chemin” soit plus facile, plus fluide (et qu’il y ait moins de cailloux instables sous nos pieds 😅) !

On se dit que s’il y a des obstacles, des résistances, des détours c’est peut-être qu’on ne va pas dans la bonne direction

Ou qu’on n’est pas “fait pour ça”.

Et si c’était l’inverse ?
Si on découvrait à cette occasion qu’aucun chemin n’est trop difficile pour nous ?
Si c’étaient justement les obstacles surmontés, les efforts déployés, les ressources internes qu’on a découvertes, qui ajoutent une dimension intéressante à notre aventure ?


Si cette difficulté du parcours était un cadeau en soi (sans même attendre la récompense de la vue au sommet) ?


Un moyen de découvrir de quoi on est capable (pour peu qu’on fasse quelques pauses reprises de souffle et vidage de gourde 😆) ?


Et si finalement c’était la seule façon de “muscler” notre résilience, notre force, notre courage et notre confiance en nous ? 💪

Pour peu qu’on accepte de l’utiliser comme outil de connaissance de soi,

la difficulté ne nous détruit pas, elle nous révèle à nous même.


De mon côté, même si j’ai craint plus d’une fois perdre un mollet, le résultat est que je suis revenue bien plus en forme qu’au départ, pleine de souvenirs de paysages majestueux et heureuse d’avoir découvert de quoi j’étais capable 🥰

Je vous propose
2 petits exercices guidés pour
faire de chaque difficulté votre alliée :

I. Tout d’abord, quelques questions de curiosité à vous poser :

  1. Sur quel chemin “escarpé” êtes-vous engagé.e en ce moment ? (dans votre semaine, votre vie, un projet particulier...)

  2. Que ressentez-vous à son sujet ? (fatigue, doutes, joie, perte de repères, excitation...)

  3. Qu’est-ce qui vous freine ou vous fait douter dans votre progression ? (obstacles, croyances, manque de clarté ou de confiance...)

  4. Quel “muscle invisible” êtes-vous en train d’entraîner sans le savoir ? (persévérance, auto-compassion, patience, résilience, force,  confiance en vous, nouvelles aptitudes...)

II. Et un message à trous à compléter pour vous adresser à votre difficulté :

“Tu me mets au défi, mais tu ne veux pas me voir échouer. Tu veux seulement que je découvre que je suis capable de ___”

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